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2013 nov. 5
Comme dans un tableau de turner
Venise au mois de novembre, c'est entrer dans une aquarelle de Turner.
La lumière est douce, diffuse, une légère brume enveloppe la ville.
L'eau de la lagune qui affleure, qui noie certaines zones.
Les touristes qui s'équipent de sur-bottes colorés.
Les artisans verriers, les glaces, le Vaporetto, l'architecture, les ponts, l'animation... nous nous accordons à un autre rythme.
Après un voyage en voiture avec escale pour la nuit à Milan, nous prenons le ferry pour rejoindre l'île du Lido où se trouve l'appartement que nous avons loué à 5. Nous pouvons laisser la voiture en bas de la belle maison, ce qui nous évite d'avoir à la laisser dans un des parkings payants du continent.
Tous les matins, c'est en Vaporetto que nous rejoignons Venise. La ville se réveille dans la brume et une lumière rosée.
Nous nous sommes perdues dans les petites ruelles, avec un gros coup de cœur pour le Cannaregio et son ghetto, mais également pour le Dorsoduro. Dès que l'on s'éloigne de la place St-Marc et de l'artère qui mène au pont du rialto, il y a moins de monde, et l'imagination vagabonde, s'envole.
Plus de photos de Venise
Carnet de voyage - Italie 4
En Italie, les voyages en trains ne coûte vraiment pas cher. Comme je souhaitais visiter Sienne le jour du Palio d'ell Assunta, j'avais un peu peur d'avoir du mal à me garer, alors j'ai pris le train. La gare est située juste au pied de la colline de Sienne, il faut utiliser les escalator du centre commercial et me voici à l'entrée de la ville médiévale.
Sienne est une ville magnifique, très agréable malgré le monde, vivante, colorée, grande mais pas trop non plus.
2013 juil. 8
Orage
D'abord, la chaleur étouffante, qui semble tout figer : les gestes comme les pensées.
C'est un peu comme si tout était dans l'attente de quelque chose, quelque chose qui n'arrive pas.
Et puis soudain, un éclair éblouissant suivit d'un coup de tonnerre assourdissant.
L'orage arrive, il approche.
L'air change, la luminosité aussi. D'éblouissante et affadissante, elle devient plus fine, faisant ressortir es détails, les contrastes, les couleurs.
Et puis, les premières gouttes, grasses, lourdes, s'écrasent sur le sol dans un rythme lent et asynchrone qui va crescendo.
L'air se charge de nouvelles odeurs minérales et végétales. De ce parfum si particulier que seule la pluie d'un orage d'été peut faire ressortir.
La pluie se fait plus violente, l'air devient sensiblement plus frais, l'eau déborde des gouttières, jaillit des rebords, ruisselles sur les murs.
Coups de tonnerre, crépitement de la pluie. Mon cœur s'emballe, je m’enivre de ces sons et de ces odeurs.
C'est le temps des Djinn's...
2012 déc. 21
Evasion murale
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