Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

2015 mai 27

Un p'tit coin d'parapluie...

Parapluies

Un nuage de parapluies

Un petit peu de poésie sur le campus...

2014 oct. 22

La pluie

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé la pluie.
D'abord pour sa musicalité, son rythme. Qu'elle soit douce ou forte, régulière ou saccadée, bruine légère ou tempétueuse. Dès que son chant débute, elle saisie mon attention, elle me captive : mes oreilles sont à l'affut et je ressent une sorte de plénitude, de calme, de bonheur. En même temps, elle m’emplit d'énergie.
Si je le peux, je m'installe confortablement à côté de la fenêtre pour regarder et écouter la pluie tomber. Les sons diffèrent en fonction de la taille des goutes, de la présence ou non de vent, et puis du support sur lequel les goutes tombent : tuiles, béton, goudron, fenêtres, plastique, métal... Si leur chute est directe, si l'eau ruisselle, si elle sort d'une gouttière, si elle rebondi, si elle tombe de haut, de bas, sur un support creux ou plein...
On pourrai la croire monotone, mais c'est tout le contraire.

Le second point qui m'enchante, c'est sa façon de modifier la lumière.
Le soleil certes, peut disparaitre totalement sous les nuages, mais chaque gouttelette va réfléchir un peu de lumière, les surfaces vont devenir luisantes. La lumière est plus diffuse, plus douce. Elle peut également apparaître à de nouveaux endroit, par un trou dans les nuages, par un reflet... et éclairer différemment les choses.
Comme par temps de brume, je trouve que cela apporte aux paysages et aux éléments un aspect magique, entourés de mystères...
De jour comme de nuit, ma vision des choses est modifiée par la pluie, et c'est un nouveau paysage, un nouveau regard que je porte. Les trottoirs brillent, les feuilles scintillent, le regard est attiré par une goutte qui roule le long d'un rameau, ralenti sa course sur une feuille, débaroule sur une autre puis une autre encore, avant d'hésiter à la pointe d'une autre pour enfin se laisser tomber, comme du haut d'un plongeoir.

Et enfin, il y a les odeurs... surtout s'il fait chaud.
Avant de tomber, je peux déjà la sentir : quelque chose se dégage. Et puis les premières gouttes vont révéler les odeurs du sol : humus, terre, feuilles, bitume... plus il a fait chaud et plus elles vont se développer. C'est un peu comme si elles étaient piégées et que la pluie les délivraient.
Si ensuite le soleil sort à nouveau et réchauffe la terre, de nouvelles fragrances s'infusent alors dans l'air. Nouvelles gourmandises olfactives éphémères.
Si par contre il fait froid, ces odeurs sont plus subtiles.

Quelques souvenirs :

  • Courir pieds nus, fringues retroussées, sur une route en pente avec 5 cm d'eau dévalent la même route et un déluge tombant du ciel.
  • Marcher en itinérance dans la forêt sous l'averse, une cape de pluie déchirée comme seule protection, et les fous-rire du groupe qui s'en trouve plus soudé. Chercher un abri pour la nuit et finir dans un moulin abandonné, ou accrocher des bâches aux arbres et se serrer dessous pour dormir au sec...
  • Rentrer trempée, me sécher et me préparer un bon chocolat chaud (avec des marshmallows). Le déguster tranquillement en écoutant la pluie.
  • Tenir mon parapluie au dessus d'une fille accidentée pour la protéger en attendant les pompiers et sentir l'eau qui dégouline le long de mon dos.
  • Avoir mes chaussures rempliés d'eau à vélo.
  • Regarder l'océan et le ciel se fondre pour ne faire plus qu'un.

Être dehors, sous la pluie, s'est aussi la promesse, la certitude que, bientôt, je me retrouverai au sec, bien au chaud.

Bien calée dans les coussins de mon fauteuil, je laisse mon imagination divaguer. La pluie m'emporte dans un instant où je suis bien, et tous mes sens participent à cet instant. Un fragment d'éternité.

2013 juil. 11

Pluie d'été

Pluie

2013 juil. 8

Orage

L'orage arrive






D'abord, la chaleur étouffante, qui semble tout figer : les gestes comme les pensées.
C'est un peu comme si tout était dans l'attente de quelque chose, quelque chose qui n'arrive pas.

Et puis soudain, un éclair éblouissant suivit d'un coup de tonnerre assourdissant.
L'orage arrive, il approche.
L'air change, la luminosité aussi. D'éblouissante et affadissante, elle devient plus fine, faisant ressortir es détails, les contrastes, les couleurs.
Et puis, les premières gouttes, grasses, lourdes, s'écrasent sur le sol dans un rythme lent et asynchrone qui va crescendo.
L'air se charge de nouvelles odeurs minérales et végétales. De ce parfum si particulier que seule la pluie d'un orage d'été peut faire ressortir.
La pluie se fait plus violente, l'air devient sensiblement plus frais, l'eau déborde des gouttières, jaillit des rebords, ruisselles sur les murs.
Coups de tonnerre, crépitement de la pluie. Mon cœur s'emballe, je m’enivre de ces sons et de ces odeurs.

C'est le temps des Djinn's...

2009 sept. 11

Le blues sur le trottoir

Un soir de pluie

Un soir de pluie et de brouillard...

Photo prise pendant les orages de cette fin d'été.
Elle aurait sûrement plus d'impact si elle était plus nette, mais finalement, le manque de netteté renforce aussi l'ambiance, non?

2009 août 26

Orage

Deux jours de pluie et d'orage...
Orage

J'ai toujours adoré les orages : le bruit de la pluie, l'éblouissement de l'éclair, le claquement du tonnerre, les odeurs, le vent ...
Quand l'orage gronde, me revient en mémoire le long poème de Victor Hugo intitulé "Les Djinn's" que mon père m'a appris.
Un orage, c'est aussi ce qui m'arrive... un orage dans ma vie, avec ses turbulences mais aussi ses accalmies.
Mais bientôt, lui aussi finira, le calme après la tempête...

On doute
La nuit...
J'écoute : -
Tout fuit,
Tout passe
L'espace
Efface
Le bruit.